* La Rose du Nouveau Monde *
Huile sur toile. Format 50F (116 x 89 cm)
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Ce tableau est typiquement post-surréaliste, avec des perspectives aberrantes à la manière de Magritte. Il fait pendant au Centaure, pour une raison qui peut être contée.
Au marché, près de chez moi, il y a un brocanteur qui a parfois à vendre des tableaux atroces, de la toile cirée imprimée et vaguement craquelée pour donner l'illusion d'une peinture. Un dimanche de 1997, visitant son bric--brac à la recherche de châssis à entoiler, j'étais tombée sur deux horreurs de grandes dimensions, trés esquintées mais avec des châssis bien droits et à clés, ce qui est indispensable dans ces formats. Pour une poignée de cerises, j'avais acquis les machins, mis les châssis à nu puis je les avais réentoilés, et le lendemain je les apportais à Pec. Il peignit le Centaure puis la Rose dans la même semaine.
1ère version - 1997
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2ème version - 1997
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Dernière version - 1998
Pec avait toujours rencontré des problèmes avec les mains de ses personnages féminins, le plus souvent masculines (il utilisait les siennes comme modèles) et pire avec leurs pieds, faute d'avoir pris le temps de se constituer un arsenal d'"études". Il lui arrivait de s'énerver après des heures de "merdouillage", lui qui dans son art était un modèle de patience.
Je ne suis pas mécontente de lui avoir suggéré, pour cette toile qui lui posait un problème de pieds, de mettre son personnage les pieds dans l'eau, ce qui évacua le problème et relança l'imagination du maître. Le résultat est superbe, Pec adorait ce tableau (moi aussi, mais il n'était pas dans mes prix).
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