Textes

Pec n'était pas un littéraire.

Ses études secondaires furent assez chaotiques, du fait de la Guerre et d'un caractère pas simple à gérer. Son père, un homme sévère et exigeant, l'inscrivit en désespoir de cause en 1944 au concours de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, en même temps que dans une salle de sport pour qu'il apprenne la boxe, ce qui lui a bien servi plus tard.

14 ans ! Le gamin était bougrement doué, parce que même en pleine guerre le concours d'entrée était toujours d'un niveau technique et artistique très élevé.

Pec a écrit, assez maladroitement, des petites pièces de théâtre et d'autres nouvelles, qu'il n'a jamais publiées parce que personne ne s'est donné la peine de lui apporter une collaboration littéraire efficace, qu'il n'a d'ailleurs jamais demandée.

Il avait un esprit riche et fécond, qu'il a mieux utilisé en écrivant des chansons, qu'il chantait sur scène en grattant sa guitare, dans un style très particulier, souvent dans la langue du pays où il séjournait.

La Sagaie est un petit roman, inachevé, qui raconte la fuite de deux Blancs du Kivu, qui s'appelait alors Katanga, lors de la débâcle des colonialistes.

Sa profession de foi, rapportée ici, a figuré sur l'affiche de son exposition parisienne de décembre 1997.

Profession de foi La Sagaie In memoriam
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