* Peintures diverses *

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Pastel 1981

Pastel sur papier. 45 x 58 cm
(Collection privée)

C'est un correspondant qui m'a envoyé une photo de ce joli tableau, vendu par une galerie suisse, en me demandant de l'expertiser.

Je ne connaissais pas Pec à cette époque. Ce tableau fut probablement réalisé durant un de ses innombrables voyages, il emportait alors seulement du papier à dessin ou il en achetait sur place (d'où le format inhabituel).

Je n'imagine pas un faussaire emprunter le nom d'un artiste à peu près inconnu en étant capable de réaliser dans l'abstrait une composition aussi élégante, qui montre que son auteur maîtrise parfaitement la distribution des formes, des courbes, des volumes et des motifs, et certains soulignements du trait sont typiques de la facture de Pec. J'ai donc authentifié le tableau.


La Joconde

Pastel sur papier. 50 x 70 cm
(Collection personnelle)

Si Gustave Eiffel a bien fait la barbe à Leonardo, c'est parce qu'il a inventé le porte-jarretelles.

Leonardo était-il fantasmeur? Si on compare sa Joconde et son St.Jean Baptiste (autoportrait jeune), on est frappé par la ressemblance. Leonardo s'est peint en femme, le coquin ! La Joconde coquine de Pec vaut bien la sienne et ne déparerait pas le Louvre

Pec a fait une petite fortune avec cette peinture, vendue sous forme de poster en Allemagne et aux Etats Unis à des milliers d'exemplaires.


Clochards

Craie sur papier bleu gratté

50 x 70 cm

Deux pochetrons sur la Butte.


Vampire

Pastel sur papier

50 x 70 cm

Sans commentaire.


Trottoir

Pastel sur papier bleu

50 x 70 cm

Il n'y a plus de "gagneuses" sur la Butte, et les "hommes" ont émigré ailleurs

On notera que les personnages sont traités en caricatures, typiques du style graphique de Pec.


Le Fantôme

Pastel sur papier gratt

50 x 70 cm

L'humour de Pec est souvent assez gaillard, comme en témoigne cette fantaisie pour fantôme et vieux polisson.


L'Appel de la Forêt

Pastel sur papier gratté

50 x 70 cm

Pec aimait l'Afrique, où il avait longtemps séjourné.


Moulin Rouge

Gouache sur papier.

50 x 70 cm


Les Trois Grasses

Craie et gouache sur papier gratté.

50 x 70 cm

Pec a toujours eu un faible pour les femmes très dodues, avec des formes généreuses. Il leur rend ici un hommage sympathique.

On se prend à rêver de ce qu'aurait pu donner son projet de Radeau des Méduses traité de cette manière sur le thème de Th.Géricault...


Les Carroz - 1992

Huile sur toile. (Format inconnu de l'auteur)

En 1992 eut lieu une exposition européenne aux Carroz d'Arâches (Haute Savoie), où Pec fut convié à représenter la Belgique. Il fit l'affiche de cette manifestation.


Verseau

1998

Acrylique et huile sur aluminium préparé (technique personnelle)
Format 8F (46 x 38 cm)

Pec n'a pas aimé la peinture sur métaux. Il disait qu'il ne sentait pas la souplesse de la toile dans sa façon assez "athéltique" de poser sa couleur.
Sur un fond sauvage de mon cru, l'artiste a évidemment peint une femme. J'avais fait un fond "sauvage" en perfectionnant la technique du Maître, c'est lui qui a peint dessus, donc ce tableau est un Pec. Il a un peu râlé mais il l'a signé.

(Collection personnelle de l'auteur)

Pour en savoir plus sur cette peinture et la suivante, visitez mon site personnel


Jumelles

1998

Acrylique et huile sur aluminium préparé (technique personnelle)
Format 15P (65 x 50 cm)
(Collection personnelle)

Même origine que la tôle précédente, même collaboration du maître peignant sur un fond sauvage de l'élève. Les deux femmes, dualité du réel et de l'irréel, yin et yang selon Pec, sont mal rendues ici par un mauvais éclairage.

Pec avait adoré mon fond, il ne voulait pas signer le tableau mais c'est lui qui avait peint, pas moi. Rembrandt ne faisait pas ses fonds, il avait des apprentis pour ça, aucun n'aurait eu l'idée de revendiquer les tableaux du maître. Ce tableau est donc un Pec.


Le Prince

Lavis d'encre sur papier

Format 50 x 32,5 cm


Station Abbesses

Glycérophtalique et huile sur béton.

Format : environ 2,50m x 4m

Pec, familier de la Place du Tertre, a peint cette fresque sur le mur de l'escalier de la station de métro Abbesses.
Le mauvais éclairage et le recul insuffisant ne font hélas pas une photo fidèle.
On reconnaît cependant les Arlequins et masques de la Comédie Italienne, chère à l'Artiste à cette époque, qui ont donné ensuite VENISE et SPECTACLE


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